30/11/10

Un prof pour 15 élèves, un remédiateur pour 30?

Une revendication qui tombe du ciel ou une revendication super urgente?

Pour moi cette revendication est indiscutablement empreinte de bon sens. Les classes sont surpeuplées et le programme scolaire impose un volume de matières de plus en plus grand par temps période. Ce rythme de plus en plus soutenu est devenu un facteur de discrimination négative entre élèves. Pour rencontrer cette productivité éducative l’enseignant est contraint de limiter ou d’éviter les retours en arrière. Il ne peut plus s’assurer de la compréhension du programme par le plus grand nombre et prive les élèves de ces retours en arrière si nécessaires à la séquence pédagogique compréhension, mémorisation, restitution. Tous ces élèves subissent déjà des handicaps socio-économiques, linguistiques et intellectuels et leurs parents ne peuvent généralement pas offrir un quelconque soutien scolaire. Il en résulte que tous ces élèves vont se retrouver dans un schéma d’échecs dès leur plus jeune âge...

Lisez plus:

CHAPITRE 1 Revendication sans fondement ou justifiée et super urgente ?

CHAPITRE 2 Élucubration ou nécessité super urgente ?

CHAPITRE 3 Slogan sans fondement ou revendication super urgente ?

CHAPITRE 4 Revendication irréaliste ou mesure contre un désastre pédagogique et culturel imminent?

CHAPITRE 5 Une revendication qui tombe du ciel ou une revendication super urgente quand les enseignants de la filière générale n’ont plus le temps de prendre en charge les difficultés scolaires afin de pouvoir enseigner en quantité suffisante?

12/11/10

L'enfance sous pression

Les enfants s'expliquent ...

2/11/10

"Nuls en écriture, nuls en culture, nuls en math": NOS ENFANTS SONT-ILS DES CANCRES OU DES CRETINS?

La rentrée est l’occasion, comme depuis plusieurs années, d’une vaste offensive médiatique martelant la nullité des élèves belges dans tous les domaines scolaires…

Dans pratiquement tous les pays de l’OCDE cette tendance à vouloir transformer l’école en compétition au service de l’économie a pris de l’ampleur avec l’aide de fonctionnaires, de techniciens du monde des entreprises et de spécialistes du QI, tous unanimement d’accord pour nous crier haut et fort que nos enfants sont des cancres. Pas un jour ne passe sans que nous n’entendions la même litanie : le niveau de nos enfants est perpétuellement en baisse. Le tiers monde nous rejoint, nuls en écriture, nuls en culture, nuls en math. Bref nos bambins sont-ils bon quelque part ?
Lisez l'article de Carlos Perez.

Quelle école voulons nous?

L’école est aussi, plus souvent peut-être que l’on ne serait porté à croire, un lieu de douceur et de plaisir : lieu de rencontres heureuses et productives, entre élèves, enseignants et objets d’étude et d’apprentissage ; lieu qui permet d’accéder à d’autres normes et à d’autres manières d’agir et de penser ; lieu qui permet l’«encapacitation» individuelle et collective. Mais les moments de plaisir et d’encapacitation dont l’école est le lieu ne sont pas «codés» par les structures scolaires et sont autant d’expériences locales qui, faute d’«enregistrement», ne constituent pas l’école comme institution. Dans un contexte où émerge ce que l’on a appelé le «capitalisme cognitif», c’est à la critique de l’école comme institution, vouée essentiellement, non pas par nécessité mais de fait, à la production et à la reproduction de la domination et des hiérarchies sociales, que s’intéresse le présent article de Jérôme Ceccaldi, publié dans "La Revue Internationale des Livres et des Idées"

Ouvrir le conseil de classe aux parents et aux élèves?

Récemment dans les colonnes du Soir, l’ASBL « Association de parents luttant contre l’échec scolaire » faisait part d’un souhait : ouvrir le conseil de classe aux parents et aux élèves (nos éditions du 24 septembre). Depuis lors, les voix s’élèvent. Pourquoi tant d’oppositions à cette ouverture que connaissent nos voisins français depuis la fin des années 1980 ? Quels en sont les implications et les enjeux ? Lisez la carte blanche du soir très intéressante sur le sujet.